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Le ministère de la Santé et de la protection sociale s’est engagé, mercredi, à mettre en œuvre l’approche participative dans la mise en œuvre des projets de réforme du système de santé.
Dans un communiqué, le ministère a réagi à des fausses informations selon lesquelles il n’aurait pas tenu des engagements antérieurs en faveur de la préservation des acquis du personnel de la santé, dans le cadre des dispositions des projets de textes à soumettre au Conseil de gouvernement le 1er décembre 2022.
Il s’agit notamment du projet de loi relatif aux garanties essentielles accordées aux ressources humaines des métiers de la santé et celui relatif à la création des groupements sanitaires territoriaux.
A cet égard, le département de la Santé affirme qu’il s’agit d’allégations “totalement infondées” et “à l’encontre des orientations et convictions” du ministère envers ses cadres, compte tenu de leur rôle essentiel dans la conduite des chantiers de réforme sur lesquels le Royaume mise pour opérer l’avancée escomptée dans le domaine de la santé.
Les projets de textes précités peuvent toujours être discutés, modifiés et enrichis par les représentants des instances professionnelles, syndicales et politiques au sein de l’Institution législative, relève la même source, soulignant que la version définitive sera soumise à la procédure de vote et d’adoption.
En outre, le ministère rassure les professionnels en affirmant que l’arsenal juridique objet de révision conformément à la nouvelle approche de réforme du secteur de la santé, imprégnée des principes de l’État social consacrés par la loi-cadre 21-09 relative à la protection sociale, devra préserver les acquis des travailleurs de la santé tout en leur réunissant les conditions de travail favorables.
Il s’engage également à veiller à une exécution optimale de tous les décrets d’application des projets qui seront approuvés à travers une approche fondée sur le dialogue, la participation et l’écoute des avis et propositions des acteurs sociaux, véritables partenaires dans la réalisation de la transformation escomptée du système national de santé, conformément aux Hautes directives de SM le Roi Mohammed VI.