• 21 novembre 2024

après sa condamnation, l’opposant sénégalais Ousmane Sonko «reste candidat à la présidentielle»

« Ousmane Sonko fait fi de sa condamnation à six mois avec sursis par la cour d’appel de Dakar», titre Press Afrik. S’il ne fait pas appel, le leader du parti Pastef risque d’être inéligible pour cinq ans. Ousmane Sonko a pris la parole hier, mais « il ne veut pas parler d’éligibilité », écrit le site d’information. L’affaire continue de faire la Une de toute la presse sénégalaise.

Avec cette question : sans certitude sur son candidat à la présidentielle, la coalition d’opposition parviendra-t-elle à rester unie ? « Yewwi Askan Wi resserre les rangs », titre le journal Le Quotidien, après une conférence de presse de la coalition à laquelle appartient le parti d’Ousmane Sonko. Un nouvel appel à manifester a été lancé pour vendredi par la plateforme des forces vives F24, contre un éventuel troisième mandat du chef de l’État, Macky Sall. Et « Yewwi Askan Wi ne sera pas au bord de l’implosion », a assuré Khalifa Sall hier mardi, après la sortie polémique d’une autre figure majeure de la coalition, Barthélémy Dias, rapporte Dakar Matin sur son site internet.

Alors que la coalition est partagée face à l’appel au dialogue lancé par le président, Barthélémy Dias [le maire de Dakar, NDLR] a assuré lundi 8 mai avoir rencontré le chef de l’État Macky Sall et place « Yewwi Askan Wi dans la tourmente », estime encore journal Le Quotidien.

« Les négociations soudanaises à la peine »

« Alors que la guerre continue au Soudan, les négociations piétinent en Arabie saoudite», titre le journal algérien El Watan. Des représentants de l’armée (d’un côté) et des forces paramilitaires de soutien rapide (de l’autre) sont à Djeddah depuis le 6 mai, pour des pourparlers qui se tiennent sous l’égide de l’Arabie saoudite et des États-Unis. Le conflit entre l’armée du général al-Burhan et les paramilitaires du général Hemedti a fait au moins 750 morts depuis le 15 avril et continue de préoccuper sur le continent.

« La rencontre de Jeddah, on l’espère, pourra constituer un premier pas vers le retour de la paix dans un pays qui, après près de 30 années de dictature […], souffre aujourd’hui le martyre du fait des égos surdimensionnés, des deux généraux qui se disputent le pouvoir », écrit Le Pays, depuis le Burkina Faso. « Malheureusement, un enlisement du conflit est à craindre, […] Mais il faut tout de même saluer le rôle que joue la coalition américano-saoudienne face au drame qui se joue au Soudan, estime le journal. Car la communauté internationale peine jusque-là à agir en rangs organisés si bien que l’on voit se dessiner clairement de grandes divergences. […] Même au sein de la Ligue arabe, tous ne parlent pas le même langage », tacle Le Pays, pour qui il faut « éviter à tout pris une libysation du conflit soudanais », faute de quoi ce « brasier […] pourrait affecter tous les pays voisins qui en ressentent déjà les contrecoups » avec l’afflux massif de réfugiés.

« Des répercussions mondiales»

Le conflit « aura des répercussions dans cette région instable et [même] dans le monde entier », insiste de son côté Le Journal de l’Afrique, qui cite, pêle-mêle, les possibles conséquences de la guerre sur l’approvisionnement des pays voisins en produits de base (qui arrivent notamment par le Soudan), les éventuelles répercussions sur le trafic commercial dans le canal de Suez, ou encore le risque d’un effet d’entrainement de la violence au Soudan du Sud ou au Tchad.

Ce qu’il se passe au Soudan « devrait nous importer à tous », clame aussi le média égyptien Arham Online, qui s’intéresse à la manière dont les médias occidentaux ont parlé de cette guerre. Le journal regrette que « très peu de reporters se soient trouvés sur le terrain au Soudan, devenu dangereusement inaccessible » pour les journalistes. Mais il pointe aussi sévèrement du doigt la couverture de la guerre par certains grands journaux américains ou britanniques, trop concentrés à ses yeux sur l’évacuation des expatriés de leurs pays respectifs au début de la guerre.

Source : RFI

admin

Lire le précédent

Guillaume Soro n’exclut pas d’être candidat à la présidentielle de 2025

Lire Suivant

Le Maroc et l’ONU célèbrent à New York l’arganier, arbre endémique du Royaume

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *