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La Côté d’Ivoire, quatrième producteur d’or blanc sur le continent, espérait battre les chiffres de l’année dernière et récolter 550 000 tonnes de coton. Mais cette estimation appartient au désormais au passé. À cause de la sécheresse et d’insectes ravageurs, la production pourrait chuter de 20%, voire plus.
La filière coton ivoirienne cumule les déboires cette année. Déjà confrontée à la flambée du prix des engrais, elle a aussi subi les aléas climatiques au moment des semis. « Durant les semis, j’ai eu des problèmes de pluie car sur 85% du territoire, il y avait la sécheresse. On n’a donc pas pu semer comme on le souhaitait. Toutes les superficies prévues n’ont pas pu être préparées », raconte Kassoum Kone, le directeur commercial de la compagnie ivoirienne de Coton.
Et les mauvaises nouvelles se sont accumulées. La dernière en date s’appelle Jacyd, un parasite ravageur qui a la peau dure. Pourtant, les producteurs « ont pris le problème à bras-le-corps », expliqe M. Kone. « On a investi et acheté des pesticides pour lutter contre l’insecte. Mais les chercheurs nous ont dit que le Jacyd a connu une mutation et était plus résistant à l’insecticide avec lequel on le traitait avant », détaille le producteur qui précise que le Burkina et le Mali sont également touchés.
Les régions sont inégalement touchées. Dans certaines, les pertes pourraient être de plus de 20% de la production. Les cotonniers ivoiriens devraient avoir une meilleure visibilité sur l’étendue des dégâts d’ici fin octobre.
Source : RFI