Covid-19: Le Maroc parmi cinq pays africains ayant atteint l’objectif mondial de vaccination (ONU)
L’adhésion de certaines régions du Maroc au programme local du Partenariat pour un Gouvernement Ouvert (OGP Local) témoigne de l’engagement fort et résolu du Royaume à promouvoir la transparence, la participation citoyenne et la reddition des comptes, a affirmé l’administrateur principal du Programme OGP Local, José María Marín.
Dans une interview avec M24, la chaîne d’information en continu de l’Agence MAP, en marge de la première édition du Forum des régions africaines (FORFA), qui se tient du 8 au 10 septembre à Saïdia, l’expert argentin a qualifié d’”expérience positive” l’adhésion des conseils régionaux de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, de Béni Mellal-Khénifra ainsi que la Commune de Tétouan au Programme OGP Local.
D’autres régions marocaines s’apprêtent à intégrer cette initiative multilatérale, ce qui dénote l’engagement concret de respecter les principes de la transparence, de l’intégrité et de la participation des citoyens à la gestion de la chose publique locale, et d’exploiter les nouvelles technologies de l’information et de la communication pour renforcer la gouvernance, a-t-il souligné, notant que cette démarche est un outil important et crucial pour atteindre un développement local réussi et inclusif.
Pour José María Marín, le système de gouvernance du gouvernement ouvert et le développement durable sont “intimement liés” dans la mesure où les acteurs locaux jouent un rôle crucial et déterminant en matière du développement.
Les Objectifs de développement durable (ODD) sont universels et s’appliquent à tous les niveaux de gouvernance, et à chaque gouvernement, a fait observer l’expert argentin, relevant que sans une action locale, les ODD ne pourront être réalisés.
Les ODD ne peuvent être mis en œuvre en l’absence d’une action des gouvernements régionaux et locaux, une action inclusive avec la participation des citoyens, du secteur privé et des gouvernements, et sans l’édification d’institutions publiques solides et innovantes, a-t-il précisé.
Pour l’expert argentin, tous les gouvernements locaux doivent s’approprier les principes du gouvernement ouvert et travailler avec leurs partenaires locaux et la société civile pour co-créer des engagements visant à faire de l’intelligence collective un levier du développement durable, en partant des besoins et des aspirations des citoyens pour mettre en oeuvre des politiques publiques à fort impact direct sur la vie quotidienne des citoyens.
Le programme OGP Local est un élément essentiel pour améliorer la pratique démocratique, placer les revendications des citoyens au centre de l’action publique locale et d’en faire l’objet d’intérêt pour les acteurs locaux, a-t-il affirmé.
Ayant pour objectif de tirer parti de l’innovation et de la dynamique manifestées par les gouvernements locaux et les partenaires de la société civile à travers le monde, ce programme participatif est une plate-forme permettant à ces gouvernements et à la société civile de se réunir pour rendre leurs gouvernements plus ouverts, inclusifs et plus réactifs, en modélisant les valeurs et les principes de la Déclaration et des processus du gouvernement ouvert.
L’initiative internationale des Gouvernements locaux ouverts, considérée comme un programme qui rassemble les gouvernements et les dirigeants de la société civile dans le but de faire pression pour plus de transparence, de participation et d’inclusion, a été lancée en 2011 par l’Assemblée générale des Nations-Unies.
Organisé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, du 8 au 10 septembre, autour du thème “La contribution des collectivités régionales au développement durable et à la dynamique d’intégration de l’Afrique”, le FORAF a pour vocation de contribuer à l’émergence d’une Afrique structurellement réformée, socialement solidaire, économiquement forte, culturellement rayonnante, environnementalement saine, et mondialement respectée.
Le FORAF se veut également une plateforme permanente au sein de l’organisation CGLU Afrique pour la défense de la contribution des gouvernements régionaux au développement et à l’intégration de l’Afrique, et au renforcement de leurs capacités à remplir effectivement leurs mandats avec compétence au service des populations.