Covid-19: Le Maroc parmi cinq pays africains ayant atteint l’objectif mondial de vaccination (ONU)
L’information a été donnée par Mohamed El Kharmoudi, directeur des Affaires générales au ministère de l’Economie et des Finances, lors du media workshop organisé par la Banque mondiale, le FMI et le ministère de l’Economie et des Finances à Rabat.
Les retombées économiques pour le seul secteur du tourisme se chiffrent en dizaines de millions de dollars.
Les travaux de préparation de l’organisation des assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI vont bon train. C’est dans le cadre du suivi de leur état d’avancement que la Directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, est venue dans le Royaume samedi dernier. Après s’être entretenue avec le chef du gouvernement, la ministre de l’Economie et des Finances et les membres de la société civile qui seront conviés, pour la première fois, aux AG des deux institutions de Bretton Woods, elle s’est rendue à Marrakech sur le site où se tiendra l’événement, du 9 au 15 octobre prochain. Il s’agit du même site qui avait accueilli la COP22 et le Sommet sur la migration.
L’objectif de la patronne du FMI était de se rendre compte de visu de l’état d’avancement des travaux du meeting, qui accueillera près de 20.000 participants, parmi lesquels des ministres des Finances, des gouverneurs ainsi que des experts et représentants d’autres institutions financières internationales et de 800 organes de presse à travers le monde. Le Maroc organisateur 50 ans après le Kenya L’annonce de la visite de Kristalina Georgieva a été faite par Alex Segura-Ubiergo, conseiller au FMI, jeudi 15 juin, lors du media workshop organisé par la Banque mondiale, le FMI et le ministère de l’Economie et des Finances à Rabat.
A cette occasion, Mohamed El Kharmoudi, directeur des Affaires générales au ministère de l’Economie et des Finances, a rappelé que le Maroc a été désigné pour l’organisation des assemblées annuelles de la BM et du FMI en 2018 à Bali, la capitale de l’Indonésie. C’est donc le second pays africain à organiser un tel événement d’envergure, 50 ans après le Kenya. Et depuis, un travail conjoint, lourdement freiné par la crise du Covid19 et la guerre russoukrainienne, a été engagé avec les deux institutions. Celui-ci porte notamment sur quatre volets : la logistique au sens large, c’est-à-dire l’aménagement, l’accueil, le transport, la facilitation pour l’obtention de visas, etc.; la communication à travers l’élaboration d’un plan de communication partagé à matérialiser avec les médias; l’élaboration du programme scientifique (thèmes et ateliers) et l’implication de la jeunesse.
Sur ce dernier volet, 500 étudiants marocains de 5 universités sont déjà sélectionnés pour jouer le rôle d’officiers de liaison, qui consiste à orienter et sensibiliser les participants lors de l’événement. A signaler que plusieurs départements ministériels sont impliqués dans l’organisation de cet événement planétaire, à travers quatre comités : un comité de gouvernance placé sous la responsabilité du chef du gouvernement, un comité scientifique dirigé par le wali de Bank Al-Maghrib, un comité interministériel piloté par la ministre de l’Economie et des Finances et un comité régional coiffé par le wali de la région Marrakech-Safi.
Les retombées touristiques
Les Assemblées annuelles 2023 devraient réunir entre 15.000 et 20.000 participants et visiteurs au Maroc. L’événement devrait avoir un impact économique positif sur les entreprises telles que les hôtels, les restaurants, les sites, les propriétaires d’entreprises locales et les personnes travaillant dans les industries de services, mais aussi sur le gouvernement par le biais des taxes connexes. L’impact des assemblées annuelles 2023 sur le seul secteur du tourisme devrait se chiffrer en dizaines de millions de dollars.