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La progression du crédit bancaire au secteur financier affiche un ralentissement à fin juin. On note une évolution de 4,5% contre 5,1% un mois auparavant, atteignant un encours de 916,1 milliards de dirhams au titre du sixième mois de l’année.
C’est ce que l’on peut ressortir des récents statistiques monétaires de Bank Al-Maghrib. « Par secteur institutionnel, le ralentissement de la croissance des concours bancaires au secteur non financier résulte de la décélération de la croissance tant des prêts aux sociétés non financières privées de 4,3 à 2,7% que des crédits aux ménages de 3,2 à 2,9% », relève-t-on de Bank Al Maghrib.
Et d’ajouter que « pour les sociétés non financières publiques, la progression des prêts qui leur sont alloués a, en revanche, connu une accélération de 28,5 à 36,6% ». Par objet économique, la décélération du crédit bancaire au secteur non financier recouvre le ralentissement de la croissance des facilités de trésorerie à 2,7 après 5,3%, avec la baisse de celles aux sociétés privées à 2% après la hausse de 1% en mai.
A cela s’ajoute la décélération de la croissance des crédits à la consommation de 2 à 1,7% au moment où les crédits immobiliers ont quasi-stagné à 1,9%. De même, les crédits à l’équipement se sont accélérés passant de 3,6 à 5,4% avec une progression de ceux alloués aux sociétés non financières privées de 2,9 à 3,9% et aux sociétés publiques de 5,8 à 12,9%. Pour ce qui est des créances en souffrance, leur taux de croissance est revenu de 6,3% en mai à 5,7% en juin 2023 et leur ratio au crédit est passé de 8,9 à 8,6% 2023.