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L’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire traverse une grave crise suite à son 11e Congrès organisé les 25 et 26 novembre dernier à la Maison de la presse au Plateau. En effet, lors dudit Congrès, des journalistes-congressistes ont été violentés par des forces de l’ordre et des loubards déployés au service d’un camp contre l’autre. Conséquences, la liste conduite par Jean Claude Coulibaly qui s’est retrouvée seule en lice a été proclamée élue au terme d’un scrutin que ses adversaires jugent biaisé. Ces derniers crient depuis lors à l’injustice, au braquage de l’élection et refusent de reconnaitre les résultats proclamés. Pour pallier cette crise qui ne fait pas honneur à la corporation, le Collectif pour la Restauration et la Sauvegarde de l’UNJCI (Co-Sauv UNJCI), par l’entremise de son porte-parole, Rodolphe Flaha a animé un point presse pour lancer un appel pour la restauration et la sauvegarde de l’UNJCI. Il a, dès l’entame de la déclaration énuméré les maux dont souffre l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI). Selon la déclaration qu’il a lue, l’UNJCI est « Malade de sa désunion et de la désaffection de ses membres. Malade de la liquidation de ses valeurs fondatrices sous l’autel des intérêts égoïstes et égocentriques. Malade des pratiques mafieuses à visées électoralistes défiant l’éthique et la morale sociales. Malade de l’exclusion, de la violence, du copinage, du manque de crédibilité de ses organes, des détournements des biens sociaux, de l’enrichissement personnel au détriment du bien-être collectif. Malade de l’insuffisance et du manque de clarté de ses textes ainsi que leur application sélective. Malade de l’illégitimité et de l’illégalité de ses dirigeants issus d’élections braquées. Malade du manque de respect pour les devanciers réunis au sein du Comité des sages, dépositaires de l’autorité morale et dont les recommandations avisées devraient être une boussole pour tous », a-t-il lu.
Rodolphe Flaha a également fait savoir que la désagrégation de l’UNJCI aura atteint son point culminant lors du dernier congrès ordinaire, le 11eme du genre, tenu les 25 et 26 novembre 2022 à la Maison de la presse d’Abidjan. « Cette tribune du congrès ordinaire qui autrefois offrait une belle occasion de retrouvailles confraternelles et de raffermissement des liens entre les membres de notre grande famille, s’est transformée en une arène de gladiateurs où la force des muscles a pris le dessus sur la confrontation des arguments ». Rodolphe Flaha a également dénoncé la minorité des membres qui ont pris part au Congrès. Les chiffres issus de ces assises boycottées par tous les officiels et autres personnalités invitées, mettent en évidence la profondeur du mal. « Sur 691 membres de l’UNJCI inscrits sur la liste électorale, moins de la moitié a pris part au congrès. S’agissant de la présidence de l’UNJCI, les résultats proclamés au terme de ce processus électoral houleux émaillé de violence et d’exclusion indiquent que le candidat unique déclaré élu a obtenu 310 voix sur 324 votants. En clair, plus de la moitié des membres de notre union n’a pas donné son onction au président déclaré élu. Pire, les candidats déclarés perdants pour les postes de président du congrès et président du Conseil d’administration, ont tous rejeté ces résultats, dénonçant des fraudes et de graves irrégularités. » Il est donc plus qu’urgent de sauver la maison commune qu’est l’UNJCI. Pour ce faire, le Collectif pour la restauration et la sauvegarde de l’UNJCI appelle à « une mobilisation générale et lance une pétition afin de recueillir l’adhésion des journalistes au projet de réhabilitation de l’Union à travers l’organisation d’un congrès extraordinaire placé sous le signe de l’unité et de la confraternité. »
Se tenant à équidistance des différentes chapelles, « Le Collectif invite les journalistes de tous bords à souscrire massivement à ce projet salvateur pour l’UNJCI et qui bénéficie déjà d’un accueil très favorable. Nous devons rétablir la crédibilité et la respectabilité de la principale organisation des journalistes pour en faire un vrai creuset de la solidarité et de la confraternité. Seule une UNJCI forte parce que bénéficiant du soutien de tous ses membres, pourra relever les grands défis auxquels le monde de la presse est confronté. Ensemble disons oui à une UNJCI réunifiée, solidaire et confraternelle au service des journalistes en Côte d’Ivoire. »
Source : Abidjan.net